Fämtfallet
📍 20-21 juillet 2025
Petite halte à Fämtfallet, une cascade nichée dans les forêts profondes du Värmland. Le cadre est doux, propice au pique-nique, à une baignade fraîche, ou à une pause contemplative, les pieds dans l’eau.
Le lendemain matin, départ à la fraîche pour la boucle de 8 km qui longe la rivière. Le sentier est classé difficile, mais reste largement faisable, avec quelques passages techniques et un dénivelé modéré. Ce qui fatigue le plus, c’est le terrain jamais vraiment plat.
La balade est superbe : des rochers, des racines, des coins de mousse moelleuse, et de jolis points de vue sur la rivière. À mi-parcours, un petit pont en bois offre une pause parfaite… pendant que Ruby poursuit avec obsession ses rêves de gloire face à des écureuils invisibles 🐿️
Heureusement, on a choisi le bon sens : le retour est bien plus facile. Une randonnée exigeante, mais profondément belle.
Fänforsen
📍 22 juillet 2025
Sur la route, pause déjeuner à Fänforsen, un spot où la rivière s’anime en rapides larges et bouillonnants. L’endroit est paisible, simple, évident. Un de ces lieux qui ne demandent rien, juste d’être là.
Lekombergets utsiktsplats
📍 22 juillet 2025
Grimpette jusqu’à Lekomberget, un belvédère tranquille avec vue plongeante sur les forêts. Quelques ruines discrètes d’un ancien site minier viennent rappeler l’histoire, tandis que la nature, lentement, a tout recouvert.
Stollbergs gruva
📍 23 juillet 2025
Coup de cœur pour Stollbergs gruva, un ancien site minier à ciel ouvert, laissé à l’état brut, totalement accessible. On explore seuls, dans le silence : galeries béantes, structures rouillées… et cette atmosphère un peu suspendue qui fait frissonner.
Une plongée dans l’oubli, dans un lieu figé, fascinant. Rare et précieux.
Östra Silvberg gruva
📍 23 juillet 2025
Autre ambiance à Östra Silvberg gruva. Ici, un ancien puits minier s’est transformé en bassin d’un bleu surréaliste, cerclé de falaises. C’est sublime, presque irréel.
Mais l’endroit est souillé par des comportements irrespectueux : baignade interdite mais ignorée, déchets oubliés… Un petit pincement au cœur face à tant de beauté maltraitée.
Styggforsen
📍 24 juillet 2025
La journée commence mal, entre pièces auto introuvables, boutiques fermées, visite de mine impossible pour Lou, et gaz à recharger.
On finit par rejoindre Styggforsen, cascade impressionnante formée après une chute de météorite. Le sentier est bien aménagé, l’endroit mérite le détour… mais le monde, les passerelles, et l’ambiance plus touristique cassent un peu la magie. Guillaume reste avec Lou et Phao pendant que je fais la boucle avec Ruby.
Lou patauge dans une flaque douteuse, Phao panique dans les escaliers… Une sortie pas vraiment fluide.
Älvdalen
📍 24 juillet 2025
On comptait explorer les bords du lac Siljan… mais c’était sans compter l’affluence estivale. Parkings pleins, campings bondés, spots saturés : impossible de se poser.
Après 4h de route et d’échecs, on finit par trouver refuge à Älvdalen, dans un petit camping au bord de la rivière.
Särna
📍 25-27 juillet 2025
Changement d’ambiance. Après la foule du Siljan, on retrouve enfin ce qu’on était venus chercher : du calme, du brut, du vrai. On s’installe pour trois nuits dans une Lägerplats près de Särna. Ces aires nature, typiquement suédoises, sont de petits bijoux : emplacements espacés, foyer, bois gratuit, toilettes sèches, accès à la rivière… le tout pour moins de 5,5 euros la nuit. Le luxe dans la simplicité.
Les averses passent, Lou lance des cailloux avec une concentration admirable, Guillaume joue du briquet pour griller les chamallows, Ruby, Phao et Jump profitent du calme et je me pose tranquillement dans mon hamac, vue sur l’eau. Et puis… nos premiers rennes ! De l’autre côté de la rivière, tranquilles, élégants. Ils sont loins, mais on sent qu’on est dans la bonne voie.
On part en forêt, dans l’espoir d’en voir d’autres. On ne les retrouvera pas, mais on reviendra avec des empreintes et des sourires. Lou sera ensuite fière de promener son Ouistiti (le chat) en laisse, comme une grande.
Cette semaine, on a touché du doigt ce qui fait le sel de ce voyage : des lieux oubliés, des pistes qui n’aboutissent pas, des rires autour du feu, et des instants volés à la nature.
On avance sans forcément savoir ce qu’on va trouver, mais c’est justement ça, la beauté de la route.
















