Semaine 7 – Des forêts sauvages du Värmland à la douceur des rivières

Semaine 7

7-Torpsleden : sur les traces des fermes oubliées

Direction l’ouest du Värmland, tout près de la frontière norvégienne, pour une rando paisible et pleine d’histoire. Le sentier du 7-Torpsleden serpente entre sept anciennes fermes finlandaises. Certaines sont restaurées, d’autres à demi enfouies dans la végétation, mais toutes racontent un passé discret : celui des colons finlandais venus s’installer ici au XVIIe siècle.

Le sentier est doux, sans difficulté, et parfait pour s’immerger dans la forêt. Les empreintes d’animaux croisées dans la boue (loup ? ours ?) ajoutent un petit frisson à la balade. Et à un moment donné, sans s’en rendre compte, on met un pied en Norvège… un passage de frontière à l’ancienne, comme on les aime.

Lekvattnet : fromages, forêts et baignades

Le lendemain matin, halte gourmande dans une petite fromagerie locale pour goûter leur fromage de chèvre. Spoiler : l’expérience n’aura pas fait l’unanimité, mais on aura essayé.

Juste à côté, le Torsby Finnskogscentrum retrace l’histoire des colons finlandais et leur rapport à la forêt. Une expo simple mais intéressante, pour mieux comprendre la région qu’on traverse.

En fin de journée, on découvre le lac Kläggen, parfait pour une baignade en famille : eau peu profonde, sable fin, cadre paisible… et une Lou qui n’a plus envie de sortir de l’eau. On décide de passer la nuit sur place. Ambiance parfaite… jusqu’à minuit, quand un groupe de jeunes débarque. Rien de grave, mais assez pour qu’on dorme d’un œil.

Pause à Hovfjället

Cap sur Hovfjället, petite station de ski perchée dans une réserve naturelle. On y trouve calme, fraîcheur, et surtout : un super camping au bord d’un lac, parfait pour les jours chauds annoncés. Trois nuits posés là, entre baignades, jeux, lessives et repos bien mérité. Une vraie pause dans notre voyage.

L’appel de la piste… et la déception

Reposés, on tente une aventure vers Abborrtjärnsberg, réserve prometteuse proche de la Norvège. Mais après une bonne dose de piste cabossée, il faut se rendre à l’évidence : le camping-car ne suivra pas. Demi-tour. Je tente le dernier bout à vélo… pour finalement découvrir que le lieu ne ressemble pas du tout à ce qu’on avait imaginé. Frustrant, mais on repart en souriant. La nature a parfois ses raisons.

Klarälven, la douceur retrouvée

En fin de journée, on trouve refuge au bord de la majestueuse Klarälven, dans un petit coin paisible à Brattmoviken. L’endroit est superbe : la rivière serpente lentement au creux de la vallée, la lumière de fin de journée est douce… Une vraie récompense après cette journée mouvementée.

Digerfallet : cascade surprise

Le lendemain, on tombe sur Digerfallet, une petite cascade en bord de route. Rien de spectaculaire, mais un bel endroit pour se dégourdir les jambes, entourés de mousse, d’ombre et du son apaisant de l’eau.

Encore une belle semaine à vadrouiller entre forêts profondes, lacs paisibles, traces d’histoire et baignades improvisées. On commence à sentir qu’on s’éloigne du sud, que la Suède se fait plus sauvage, plus silencieuse… et ça nous va bien.
Les jours passent, différents, mais avec ce fil conducteur qu’on aime tant : le goût simple des choses.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut